Nicolas
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Message posté le 18/03/06 à 00:21.55
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À prendre avec des pincettes (à ce jour Samedi 18 Mars 2006, 00h26, rien sur le site officiel de l'université Paris 8 ; aucun courriel ni courrier reçus de la part de la fac) :
Citation :
Ci-dessous MOTION du CA votée vendredi 17 mars
Le conseil d’administration de l’Université Paris 8, dans le cadre de sa réunion extraordinaire du 17 mars 2006, s’insurge
- contre la précarisation croissante d’une jeunesse qui voit se multiplier les obstacles à son intégration dans la vie active, comme l’a clairement montré la récente crise des banlieues,
- et contre la précarisation qui touche une partie de plus en plus grande des salariés du public et du privé.
Il attire l’attention du gouvernement sur les risques de violence sociale que représente le maintien du « contrat première embauche » (CPE).
Il exprime son opposition au CPE qui, au même titre que le CNE, participe de la déconstruction du code du travail, et son opposition à la loi dite de l’égalité des chances. Il demande leur retrait.
Le CA exprime également son opposition à la précarisation croissante de l’emploi scientifique proposée au même moment dans le cadre de la loi sur la recherche.
Il exprime enfin son exigence que soit prise en compte la nécessité de donner les moyens au système éducatif et universitaire afin qu’il puisse pleinement assumer ses responsabilités ç l’égrad de la jeunesse.
Le CA
- demande que l’université reste ouverte pour pouvoir maintenir le lien entre étudiants, enseignants et autres membres du personnel, et s’oppose à toute intervention policière contre la mobilisation,
- décide de l’organisation à compter de lundi 20 mars d’une semaine « Université ouverte », avec la suspension des cours pour que se tiennent des conférences forums, débats, s’appuyant sur les compétences des enseignants de notre université autour des thèmes de la précarité sociale et du droit du travail,
- demande aux UFR et départements d’organiser les échanges pour trouver une solution convergente garantissant une validation pleine et entière des EC qui ne pénalisent pas les étudiants, sur la base d’une égalité de traitement de tous. Le CA du 24 mars sera amené à se prononcer sur ces dernières propositions, conjointement avec le CEVU.
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Source : http://stopcpe.blogspot.com |
Nicolas
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Message posté le 29/03/06 à 10:34.24
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Entre temps il y a eu :
Citation :
Motion du CA - 24 mars 2006
Le Conseil d'Administration de l’Université Paris 8, réuni le 24 mars 2006, s’insurge
- contre la précarisation croissante d’une jeunesse qui voit se multiplier les obstacles à son intégration dans la vie active, comme l’a clairement montré la récente crise des banlieues
- contre la précarisation qui touche une partie de plus en plus grande des salariés du public et du privé.
Il exprime son inquiétude sur l’extension d’une réglementation qui tend à précariser les populations déjà fragilisées (CNE, CPE, droit des étrangers).
Il demande que le gouvernement n’en reste pas à des réponses dilatoires dans ce qui apparaît comme l’amorce d’un dialogue et attire son attention sur l’aggravation de la violence sociale occasionnée par le maintien du CPE.
Il exprime sa condamnation des actes de vandalisme dont a été victime l’EHESS, sa solidarité avec les personnels et les étudiants de cette école et son inquiétude quant à la tournure des évènements.
Il exprime son opposition au CPE qui, au même titre que le CNE, participe du démantèlement du code du travail et son opposition à la loi dite de l’égalité des chances. Il demande leur retrait.
Il exprime également son opposition à la précarisation croissante de l’emploi administratif et scientifique induite au même moment par la loi sur la recherche, et demande que des mesures concrètes soit prises pour la limiter, y compris à l’Université Paris 8.
Il exprime enfin son exigence que soit prise en compte la nécessité de donner les moyens au système éducatif et universitaire de pleinement assumer ses responsabilités à l’égard de la jeunesse.
Le Conseil d'administration
- demande que l’Université reste ouverte pour pouvoir maintenir le lien entre étudiants, enseignants et autres membres du personnel, et s’oppose à toute intervention policière contre la mobilisation.
- demande aux UFR de se réunir dès lundi pour trouver des solutions adaptées à leur situation particulière en ce qui concerne d’une part le déroulement des enseignements, d’autre part leur validation, qui ne devra pas pénaliser les étudiants et devra respecter l’égalité de tous, tout en s’efforçant de maintenir la qualité des enseignement concernés.
- soutient la mobilisation générale pour la journée de grève du mardi 28 mars 2006.
Le Conseil d'administration s’engage à mobiliser à plus long terme la communauté universitaire de Paris 8 pour qu’elle entame, dans le cadre de ses compétences et de ses missions, une réflexion sur la précarité et contribue à la recherche de solutions visant à la réduire.
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